Enfants, attablés pour le déjeuner ou le dîner, nos parents nous réprimandaient souvent en nous demandant de ne pas jouer avec la nourriture. Or aujourd’hui, nous vivons dans un monde qui joue constamment avec la nourriture.
Nos aliments sont produits avec des intrants chimiques qui ont des répercussions néfastes sur notre santé, qui accélèrent l’érosion de la biodiversité et dégradent notre environnement. Nos aliments sont protégés par des emballages plastiques superflus et sont transportés depuis ou jusqu’à l’autre bout du monde. Les agriculteurs ne peuvent vivre décemment de leur travail, qu’ils soient Européens ou proviennent d’un pays en développement. L’accès à une nourriture de qualité et à une alimentation saine est loin d’être une réalité : partout dans le monde, et y compris au sein même de l’Europe, des millions de personnes vulnérables luttent contre la malnutrition et la sous-nutrition. Avec la malbouffe, la prévalence de l’obésité chez les adultes est trois fois plus élevée aujourd’hui qu’il y a 40 ans. La situation est tout aussi préoccupante pour les mamans sous-nutries et qui ne peuvent alimenter suffisamment leurs enfants. Or, la recherche a montré que les 1000 premiers jours d’un enfant sont cruciaux pour leur développement.
Il est donc temps d’arrêter de jouer avec la nourriture et de repenser la manière dont nous cultivons, nous partageons, et nous consommons nos aliments. Un mode de production durable et de distribution équitable des ressources doit permettre à l’agriculture, la sylviculture et la pêche de fournir des aliments sains et nutritifs en quantité suffisante pour toutes et tous, et d’assurer des revenus décents à ceux qui produisent nos aliments, tout en protégeant l’environnement.
Mobilisez-vous pour une agriculture et une alimentation durable (ODD 2) en partageant notre campagne #GoodFood4All sur les réseaux sociaux.
Des informations complémentaires et des outils de mobilisation et de communication seront disponibles prochainement.