Le 3e étage de la fusée : il nous faut un plan… en co-responsabilité. 

Chacun a sa part à faire dans la transition, à la hauteur de ses moyens et responsabilités

Il est grand temps de dessiner tous ensemble une feuille de route qui trace le cap de la transition ! Après la mobilisation, après l’écriture collective d’un récit pour notre avenir, il est nécessaire que chacun (com)prenne sa place dans la transition.

Il y a déjà de nombreuses feuilles de route, on vous l’accorde, qu’elles s’appellent accords, plans, politiques, projets, stratégies, etc. Et elles partagent toutes une faiblesse : celle de n’engager que ceux qui l’ont élaborée et signée. Les impacts sont par conséquent limités, l’ambition transformatrice tout autant.

L’exemple de la création de pistes cyclables illustre très bien ce constat : aussi longues et nombreuses sont-elles, si l’ensemble des usagers de la route ne modifient pas leurs comportements alors il n’y aura pas autant de nouveaux cyclistes qu’on pourrait le souhaiter. Si on pousse le raisonnement, les kilomètres de pistes et le nombre de cyclistes sont à comparer au nombre de mauvais usages et comportements qui créent des obstacles. Il faut donc que tout le monde prenne sa part pour les dépasser. Dans la transition, c’est ce que nous appelons la co-responsabilité !

 

Une démarche expérimentale approuvée…

Le développement d’un modèle participatif de la coresponsabilité a été expérimenté avec le conseil départemental de la Gironde en 2014, dans le cadre de son projet territorial de développement durable. Cet outil repose sur un calculateur qui :

  • qualifie les acteurs en responsabilité à partir d’un objectif, voire des sous-objectifs précis. Leurs actions individuelles ont des impacts sur l’objectif, de fait ils sont co-responsables.

  • aide chaque co-responsable à connaître son niveau de contribution pour se mettre dans la perspective de répondre positivement à la hauteur des enjeux

  • crée un espace de discussion autour du partage des co-responsabilités, sur la base d’une analyse initiale, puis des actions à engager.

Les co-responsables peuvent simuler le partage des responsabilités grâce aux calculateurs et pondérer : niveau de responsabilité théorique, poids des acteurs, actions menées et comportements adoptés. Ces simulations s’opèrent dans une logique de délibération et de dialogue jusqu’à créer des stratégies de coopération nouvelles pour arriver le plus vite possible à agir à la hauteur des enjeux.

Il s’agit bien de mettre l’impact au coeur des actions de transition et la production de feuilles de route individuelles mais aussi collective assurant l’engagement : la promesse d’atteindre à 100% les objectifs fixés, ce 100% dépendant de l’engagement de chacun.

 

… qui ne demande qu’à se démultiplier

Pour des stratégies globales ou sectorielles, pour un enjeu local ou global, 4D met à disposition des acteurs publics et privés une méthodologie robuste de mise en débat, de partage et de construction qui allie à la fois, tout comme OurLife 21, rigueur et intelligence collective.

Photo de Diva Plavalaguna provenant de Pexels