Des modes de vie durables dans 9 pays du monde

En direct de la COP21

Hier 6 pays partenaires étaient représentés pour le side event « Our Life 21: des modes de vue durables et désirables en 2050 ». Allemagne, Pérou, Sénégal, Tunisie, Algérie, Chine… Les partenaires du programme Our Life ont témoigné de leur intérêt pour travailler à relier les enjeux globaux aux évolutions de vie des personnes. « Il est important de traduire la transition au travers de changements concrets, tangibles, pour chaque individu. Un nombre croissant d’individus souhaitent jouer un rôle dans la transition« , a expliqué  Alexander Reif, Représentant de l’ONG Germanwatch (Allemagne). Chacun doit pouvoir jouer un rôle et être en capacité de répondre à ses besoins, dans une logique d’équité. C’est pourquoi l’étude Our life 21 s’est penché sur des cas de familles  contrastés, révélateurs de la diversité des situations de familles dans le monde.  Le premier échantillon publié avec RFI dans le web doc donne un premier aperçu avec 14 familles décrites, dans leur mode de vie respectifs, entre aujourd’hui et 2050. Ce travail démontre l’intérêt de prendre en compte les différences et les spécificités de chacun pour mesurer et optimiser ses marges de manœuvre. « L’adaptabilité des écosystèmes est proportionnel à la diversité des espèces, il en est de même des sociétés humaines« , note Pierre Radanne. « La bonne nouvelle« , poursuit-il, « c’est que la somme des marges individuelles de chacun donne un résultat plus fort que si on imposait à chacun des objectifs moyens de réduction. Les intervenants sont successivement revenus sur les particularités de leur contexte national, et pour chaque cas de famille étudié/ projeté, de leur culture, histoire. Julio Lopez (Pérou) a insisté sur le contexte péruvien, et la façon dont ils ont travaillé pour faire évoluer, de manière prospective la famille amazonnienne, avec ses caractéristiques culturelles, économiques, et politique.

L’échantillon de famille proposé aujourd’hui sera complété progressivement par la suite. Il sera alors « nécessaire de renforcer la vision des moyens pour l’adaptation aux impacts des changements climatiques qui répondent aux aspirations des populations les plus vulnérables », a insisté Libasse Ba, de l’ONG Enda Energie (Sénégal). Et bien sûr de poursuivre le travail sur les transformations culturelles et l’évolution des pratiques conjointes, comme l’a indiqué la représentante de l’ONG Friends Of Nature (Chine).
Enfin, Massinssa Sebai, de l’Association Agir (Algérie) et Fredéric Delhommeau (Prioriterre) ont partagé leur intérêt pour la démarche de sensibilisation par la projection participative offerte par Our Life 21, qui permet d’ouvrir l’imaginaire sur le futur, de fournir des repères concrets, notamment aux jeunes. Weilian Zhu (Prioriterre) a ainsi décrit la démarche mise en place par les jeunes Tunisiens en 2015.

A suivre donc,