Décryptage et analyse de l’agenda post-2015

La réalisation de futurs objectifs de développement durable sera conditionnée par le climat, nombre d’études ont démontré et mesuré que moins le réchauffement sera limité, plus le développement est menacé, en particulier pour les pays les plus vulnérables. Les dernières estimations alertent : le monde est sur un réchauffement de 4°C d’ici la fin de ce siècle, quand les recommandations déjà en 2009 posaient une limite de 2°C pour éviter des conséquences irréversibles. Coût de l’inaction, accès aux biens essentiels, migration, prévisibilité et agriculture, catastrophes naturelles… sont autant de freins au développement qui s’accroissent en même temps que le réchauffement.Les échéances de 2015, permettent donc cette recherche de cohérence pour un monde plus durable et équitable, car on ne peut parler de développement durable sans prendre en considération le compte à rebours climatique, ni dépasser les blocages des négociations climatiques sans avoir répondu aux préoccupations des PMA, au principe d’équité ou encore celui d’universalité, auquel devront répondre les ODD. Or aujourd’hui on sait les discussions difficiles autour du principe de responsabilité commune et différenciée qui fonde et clive les négociations climat, or ce principe est bien un résultat de Rio 92 que réinterroge la Déclaration de Rio 2012.

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